Les chiffres exposés dans cette page sont ceux de la station METEO-FRANCE de LYON-BRON (fondée en 1921) mais aussi ceux de l'observatoire astronomique de SAINT-GENIS-LAVAL (10 km au Sud de Lyon). Les séries météorologiques de cet observatoire remontent à 1881.
Les tableaux que je reproduis ci-dessous sont extraits de "Le climat de Lyon et sa région", de GUY BLANCHET, climatologue, enseignant notamment à LYON 1 et LYON 3.
Ce remarquable article d'une cinquantaine de pages a été publié en 1993 dans le BULLETIN MENSUEL DE LA SOCIETE LINEENE DE LYON.
Les quelques tableaux et rares commentaires (personnels) de cette page ne sont qu'un résumé succinct du papier de GUY BLANCHET, je me suis cantonné aux aspects température et précipitation de Lyon et Saint-Genis. L'article original fournit une étude détaillée de tous les paramètres météorologiques de Lyon et sa région (les différents types de temps et leur distribution dans le temps, l'ensoleillement, le brouillard, la neige, l'humidité, une étude sur les orages, sur l'îlot de chaleur de l'agglomération lyonnaise....)
TEMPERATURE.
Ce premier tableau souligne le caractère continental-modéré du climat lyonnais :
En terme moyenne mensuelle : Près de 33 ° d'écart entre février 1956 et juillet 1983.
En terme température quotidienne : Une amplitude de 54.4° entre le 22 décembre 1938 et le 22 juillet 1983.
L'année la plus chaude a été longtemps 1943, ce record appartient désormais à 1994. Curieux mois d'avril 1945, qui enregistre le 10 le record de froid (pour avril) et 6 jours plus tard le record de chaleur !
* record battu en mai 1999.
Le tableau ci dessous , en s'intéressant aux températures moyennes décennales nous montre des écarts somme toute importants d'une décennie à l'autre :
Un réchauffement de 0.85° entre la décennie 1931-1940 et la suivante, de 0.8° entre 1881-1890 et 1891-1900.
Les variations de températures tri-décennales sont évidemment moins prononcées, mais accusent tout de même un refroidissement de 0.27 ° à Saint-Genis entre 1941-1970 et 1951-1980. Cet ordre de grandeur de 2 à 3 dixièmes est sans doute celui qui caractérisera le réchauffement de 1971-2000 vis-à-vis de 1961-1990.
Les tableaux suivants répertorient les saisons extrêmes, ainsi que leurs principales caractéristiques.
HIVERS.
On remarque l'incroyable hétérogénéité de l'hiver 1955-1956 : 13° d'écart entre son mois le plus chaud (décembre) et son mois le plus froid (février) ; en revanche 1980-1981 est d'une remarquable constance (seulement 0.4° d'écart entre les mois extrêmes).
En ce qui concerne les hivers doux, 1911-1912 semble détenir un solide record.
ETES.
Dans la série des mois caniculaires, juillet 1983 semble indétrônable, il est d'ailleurs largement responsable de la première position de l'été 1983.
L'été 1977 n'a pas du être fort apprécié des vacanciers : aucune température n'a dépassé 30° !
PRECIPITATIONS.
On remarque encore de fortes disparités d'une décennie à l'autre : près de 100 mm de moine entre les années1931-1940 et 1941-1950. Les moyennes tri-décennales sont nettement plus régulières ; au vu des précipitations 1991-1999, il semble que la tendance à l'augmentation se confirme.
A noter la très sévère sécheresse de 1921, qui a d'ailleurs sévit sur la France entière.