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Evolution de pression et température sous abri à Violay (830 m) entre le jeudi 5/01/01 et le dimanche 28/01/01. Heure locale.

On remarque.

Jusqu'à vendredi 10h, stabilité de la pression associée à une stabilité de température, à peine affectée par la perte de chaleur nocturne : la masse d'air stationne sur la région.

Vendredi 10h à samedi 0h, baisse continue de pression. La température augmente de 10h à 16h grâce au bon ensoleillement puis se stabilise entre 16 et 22h, à un ou deux degrés de plus que la veille (couverture nuageuse) ; le front chaud n'est pas encore passé.

Samedi 0h à 9h, hausse continue et rapide de pression, le passage du front chaud est évident sur la courbe de température, le maxi se produit vers 4h. L'arrivée de la masse froide, à l'arrière de la perturbation, succède immédiatement au pic de douceur de 4h.

 La baisse de température de la journée de samedi est enrayée par l'ensoleillement, de nouveau un pic vers 16h locales (le versant est exposé Ouest). La température chute de nouveau pour se stabiliser entre 21h et 3h.

On devine, dimanche après 3h, un début de hausse de température (associé à la baisse de pression, qui annonce le front chaud) ; cette hausse est, cette fois-ci, très éphémère puisqu'on constate deux pulsations d'air froid.

L'explication de ce phénomène est sans doute celle-ci : le début de soirée de samedi était à ciel dégagé : un important rayonnement au sol a fait couler beaucoup d'air glacé en vallée, qui s'est donc remplie d'air froid. Vers 3h dimanche, la couche d'air froid atteint presque la station à 830 m d'alt. Les deux minimas froids sont la conséquence d'une légère fluctuation d'altitude de cette mare froide*, elle même due à une variation de pression à l'échelle de la dizaine de km (on constate d'ailleurs à ce moment, vers 3h, une légère oscillation de pression (fortement lissée puisque le pas de mesure est : 1/2 heure)).

L'air chaud est donc passé, cette fois-ci, au dessus de 830 m et n'a donc pas été détecté par la station de Violay.

* J'ai mesuré (pas cette fois-ci) une différence de température de 5° en 10 m d'altitude, un jour où cette véritable surface de discontinuité était au voisinage de la station.