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RESUME DU TEMPS

VIOLAY 2001

 

Janvier, février, mars, avril, mai, juin, juillet, août, septembre, octobre, novembre, décembre.

Janvier. La douceur persiste.

Voir les valeurs quotidiennes (tableau de valeurs).

Les nouvelles normales climatiques en vigueur sont, à partir de ce mois, issues des moyennes calculées sur la période 1971-2000. En raison de la grande douceur de la dernière décennie, le nouveau "janvier normal" possède une température moyenne supérieure de 0.4° à celle de "l'ancien janvier normal" (qui était défini sur la période 1961-1990). Pour Violay, cette nouvelle normale de température moyenne s'élève à +1.0°. Janvier 2001 se présente comme un mois doux, puisque sa température moyenne dépasse de 1.6° celle de la (nouvelle) normale. La responsabilité de cet écart de 1.6° est principalement imputable aux températures minimales, qui accusent un excédent de 2.0° ; tandis que les maximales se contentent de dépasser de 1.2° la normale.

La douceur est de mise durant les 12 premiers jours, avec un incessant flux d'Ouest à Sud-Ouest qui provoque de très faibles (mais quotidiennes) quantités de pluie ; on relève tout de même 18.4 mm le 6. Ce courant océanique tempère évidemment la température : il ne gèle qu'à 5 reprises durant cette période (dont deux jours avec juste 0.0° sous abri) ; pas d'excès pour la température maximale qui reste dans une fourchette tiède : 10.9° le 11 (maxi du mois), 10.4° le 2, 10.5° le 5 pour les plus élevées ; 4.0° le 6, 1.2° le 8 pour les plus basses.

L'atmosphère se rafraîchit à partir du 13 et nous vivons quatre jours consécutifs avec gel sous abri, dont un sans dégel : -1.7° de maxi le 14. Dans la nuit du 16 au 17, une dépression méditerranéenne en voyage vers le septentrion passe sur la région et, au contact de l'air froid résiduel, abandonne 18 cm de neige voir quelques photos ici. Ce manteau neigeux ne tient pas longtemps au sol : 6 jours dans les versants abrités du soleil.

La fin de mois voit un courant de Nord-Ouest se mettre en place, les faibles gelées reviennent du 28 au 31 (-2.5° le 28, -4.5° le 31, 0.0 de maxi le 29) avec une petite pellicule de neige (1 à 2 cm le 28) qui se maintient en ubac jusqu'en fin de période.

Le cumul mensuel d'eau est normal : 71 mm, répartis en 27 jours de précipitations, dont deux grosses lames : 18.4 mm le 6 et 15.2 mm le 16 (en neige).

 

Février. Sec et doux.

Voir les valeurs quotidiennes (tableau de valeurs).

1.2° : c'est l'excédent en température moyenne de ce mois vis-à-vis de la normale 1961-1990. Si on considère 1971-2000 comme période de référence, ce surplus tombe à 0.8°.

La première quinzaine est quasi printanière : moyenne de 5.3°, avec des maxis largement au dessus de 10° (11.5° le 15, 11.7° le 4 et même 16.2° le 12) et des valeurs minimales elles aussi en grande forme (6.6 le 6, 7.5° le 12, 8.7° le 7). Toujours durant cette première quinzaine, on ne relève que : 4 jours avec gel sous abri (plus forte gelée le 2 avec -5.9° sous abri et -9.7° au sol) ; 3 jours seulement avec chute de neige, le seul matin blanc (pellicule de moins de 1cm...) est celui du 10. Notons enfin un très bel orage le 8 vers 13h (Voir photos) qui donne éclairs, tonnerre, vent, grésil, grêle, pluie et neige.

La seconde petite quinzaine est conforme à la saison puisque sa température moyenne est de 0.2° (-2.5° et 3.0° pour celle des minis et maxis). Mises à part les journées du 16 et 23, le gel sous abri est quotidien (11 jours donc) ; la valeur la plus basse de cette période (et de ce mois, et de cet hiver...) est de seulement -8.8° sous abri (-11.5° au sol) le 26. On enregistre seulement 2 jours sans dégel : le 17 (-0.5° de maxi) et le 25 (-0.6° de maxi). La neige tombe fréquemment (6 jours avec chute) le sol reste blanc 7 jours dont les 6 derniers de la période. La couche maxi est assez faible : 9 cm le 27 à 19h. Voir photos de cet épisode.

Le cumul pluviométrique est médiocre : 29.5 mm en tout et pour tout, soit environ la moitié de la normale.

Ici quelques chiffres à propos de l'exceptionnel hiver 2000-2001 en région lyonnaise.

 

Mars. Encore un record de chaleur.

Voir les valeurs quotidiennes (tableau de valeurs).

A Feurs (Plaine du forez, alt 345 m), le mois de mars le plus chaud était celui de 1981 avec 10.2° de température moyenne ; le poste de cette cité forézienne enregistre ce mois ci la valeur record de 10.9°. J'aurai d'ici peu les résultats de St Etienne, Lyon, St Genis-Laval : il y a fort à parier qu'on ne rencontre de mars plus doux dans la région depuis au moins 1881.

Pour le poste de Violay, avec 7.8° de température mensuelle moyenne (4.3° et 11.3° pour la moyenne des mini et maxi), ce mars 2001 présente un excédent thermique de +3.1° vis-à-vis de la normale 1971-2000 (cet excédent s'élève même à +3.7°si l'on considère la normale 1961-1990).

Nous n'avons que trois jours avec gel sous abri : les 1er (-2.5°, température la plus basse du mois), 2 et 3 ; c'est dans cette période que nous trouvons les deux seuls jours avec chute de neige : les 1er (5 cm au sol le matin) et 2. La suite du mois voit s'imposer un incessant flux océanique : les minimales sont très élevées, les maximales le sont moins à cause du faible ensoleillement. On relève, en température mini, 9.7° le 7 (la plus élevée du mois), 8.2° le 11, 9.0° le 21 (12.3° à Feurs), 9.6° le 23. Le 24 est la journée la plus chaude (en température maxi : 21.6° et moyenne : 15.2°) ; on a ce jour, un maxi de 26.4° à Feurs : valeur tout à fait exceptionnelle, qui ne détrône pas pour autant le 27.0° du 25 mars 1981. On entend 2 coups de tonnerre vers 16h ce samedi 24, c'est le seul orage (sec) de mars. Un régime de Nord s'impose (temporairement et timidement) les 29 et 30 : les maximales sont assez faibles (respectivement 8.4° et 6.9°), de petites averses de grésil sont remarquées ces deux jours.

Si ce mois est remarquable par le niveau élevé de sa température, il se distingue aussi par ses remarquables cumul et nombre de jour de précipitations. 146.3 mm pour la hauteur totale d'eau recueillie, répartie en 26 jours (rapport 26/31 = 0.838) ; On n'a jamais eu, à Violay et depuis au moins 1995, un tel rapport mensuel : le précédent record était détenu par avril 1998 avec 25 jours avec précipitation >= 0.1 mm soit un ratio de 25/30 = 0.833.

Les hauteurs quotidiennes ne sont jamais très importantes : 12.1 mm le 28, 15 mm le 12, 15.8 le 8 pour les plus conséquentes. On relève chaque matin une quantité d'eau dans le pluviomètre du 28 février au 15 mars : soit 16 jours consécutifs. Le cumul de 146.3 mm n'est pas exceptionnel bien qu'il s'élève à 2.1 fois la normale (70 mm pour mars). Il semble qu'il faille remonter à 1980 pour obtenir un mars à rapport plus élevé (2.4 à St Etienne Bouthéon) ; le dernier mois à ratio plus élevé, est novembre 1996 ( 2.9 à Violay). Voir ici un résumé des records de ce mois de mars pour la région lyonnaise.

 

Avril Toujours la pluie.

Voir les valeurs quotidiennes (tableau de valeurs).

Il est bien maussade cet avril : on compte 24 jours avec précipitations, pour un cumul mensuel de 109.5 mm d'eau, soit 40 mm de plus que la normale. La température moyenne affiche 6.3°, c'est-à-dire un déficit de 0.8° vis-à-vis de la normale.

La douceur de mars se poursuit en début de mois, on relève sous abri comme maximales : 17.7° le 1er, 18.8° (valeur la plus élevée du mois) le 12.  La température devient franchement inférieure à la normale durant la quinzaine du 8 au 23 : le gel est prononcé au matin du 14 : -4.1° sous abri (-7.5° au sol) et la neige couvre le sol du 19 au 22 (épaisseur maxi de 7 cm au matin du 21 voir quelques photos). La journée du 21 est la plus froide du mois en température moyenne : seulement 0.6°, soit une valeur de janvier. La douceur revient à partir du 24 et jusqu'en fin de période (maxi de 16.0° l'après midi du 28).

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Mai. Renoue avec la chaleur.

Voir les valeurs quotidiennes (tableau de valeurs).

Encore un mois à température nettement excédentaire : +2.3° en température moyenne vis à vis de la normale 1971-2000. La période débute pourtant par un temps automnal, particulièrement du vendredi 4 au lundi 7 où le brouillard persiste durant ces quatre jours ; l'amplitude thermique quotidienne fait penser à celle d'un décembre (1.6° le dimanche 6 avec un maxi de 5.8°) ; il tombe 43.6 mm d'eau durant ces quatre jours, dont 41.1 mm pour la seule journée du 4. Le printemps reprend ses droits ensuite et une semaine plus tard (dimanche 13), on frise les 25° : 24.7° de maximum. Il s'ensuit une période orageuse qui déverse une quarantaine de millimètres supplémentaires. Au 15 mai, le cumul pluviométrique dépasse déjà la normale d'un mois entier. La fin de mois voit l'arrivée d'une sévère vague de chaleur : le mercure dépasse pour la première fois de l'année le seuil des 25° le 27 (25.4°) puis la température augmente encore les deux jours suivants (27.2° le 29, 28.6° le 30). Nous battons le 30 le record de chaleur pour un mois de mai précédemment détenu par le 30 mai 1999. Voir ici quelques valeurs de températures pour les postes du voisinage. Le cumul mensuel de précipitations s'élève à 119.8 mm soit un excédent d'environ 30 mm.

Juin. Dans la norme.

Voir les valeurs quotidiennes (tableau de valeurs).

Pas grand chose à signaler ce mois ci. La température est légèrement excédentaire (+0.4°sur la moyenne, + 0.1 sur la minimale) et la pluviométrie déficitaire : 55.5 mm au lieu de 95 en général, soit 57% de la normale.

Les deux premières décades sont plutôt fraîches : 13.1° de maxi le 3 (journée la plus froide en température moyenne), 2.1° sous abri et –1.2° au sol le lendemain, 12.3° au plus chaud de la journée du dimanche 10 (plus faible température maxi). Les orages se manifestent de manière discrète les 5, 7, 15 et 17 ; on compte 13 jours à précipitation >= 0.1 mm (dont un de rosée) durant ces deux décades. La lame d’eau recueillie durant ces 20 premiers jours est toute proche du cumul mensuel : 55.3 mm.

La dernière décade rattrape à elle seule le déficit thermométrique des deux premières. La température est particulièrement élevée les 25 et 26, jour ou l’on relève 30.1° de maxi, 18.3° de mini (journée la plus chaude du mois tant en moyenne qu’en maxi –et donc en mini-). Une pareille température en juin n’est pas arrivée à Violay depuis le 28 juin 1986, soit 15 ans en arrière. Cette chaude journée du 26 se termine par un petit orage qui ne donne que 0.2 mm d’eau ; la dernière décade n’aura donc pas été sèche…

Le mois se termine dans une atmosphère plus supportable. Voir ici le résumé de juin pour les postes du voisinage.

 

Juillet. Les juilletistes encore malchanceux.

Voir les valeurs quotidiennes (tableau de valeurs).

Le scénario de juillet 2000 a bien failli se renouveler cette année : le temps est estival les six premiers jours (maxis de 29.5° maxi du mois le 3 , 28.0° le 6), puis la température flanche dès le 7 (nous perdons près de 10° sur le maxi en 24h). Du 7 au 14, la moyenne des maxis se situe juste au dessus de 20°. Un bel orage éclate l'après-midi du 14 et laisse 55 mm dans le pluviomètre ; le lendemain, dimanche 15 juillet, est entièrement consacré à la pluie et au brouillard. On note une lame d'eau de 14 mm dans une grande fraîcheur : on relève en effet seulement 11.2° au meilleur de la journée. L'événement le plus notable de cette triste journée du 15 est sans conteste sa très faible amplitude thermique : seulement 1.2° d'écart entre le plus froid et le plus chaud de la journée ! Si cette amplitude est banale en hiver, elle est en revanche tout à fait exceptionnelle en plein coeur de l'été ; à St Etienne Bouthéon, l'amplitude est même de 1.1°, c'est la plus faible valeur relevée en juillet depuis au moins 1946. Voir ici des détails de ce week-end pour les villages environnants. L'atmosphère reste fraîche et perturbée jusqu'au 20 ; l'été prend le dessus durant la dernière décade (maxima de 27.6° le 26, 28.5° le 31).

Dans son ensemble, ce juillet 01 présente un très léger excédent en température (+ 0.3° en température moyenne) ; l'excédent d'eau est quant à lui nettement plus marqué puisque avec 118.2 mm, ce mois surpasse la normale de plus de 50 mm.

Août. Les aoûtiens tirent la bonne pioche.

Voir les valeurs quotidiennes (tableau de valeurs).

Bien qu'il n'ait pas atteint les excès de son homologue de 1997, ce mois d'août 2001 est incontestablement à ranger parmi les beaux mois d'été. Sa température moyenne est respectable : 19.3° soit 1.7° au dessus d'un août moyen. Son nombre de jours de pluie est tout à fait honorable : 12 dont 4 seulement avec plus de 5 mm.

Les décades de ce mois sont de plus en plus chaudes : 18.0° de moyenne pour la première, 19.1° pour la seconde et 20.7° pour la dernière. Les maxima dépassent ou atteignent à 4 reprises les 30° (30.0° le 15, 30.3° le 25, 30.5 le 14, 31.7° le 26 maxi le plus élevé du mois et sans doute de l'an) ; les minima descendent parfois assez bas (9.7° le 10, 9.1° le 12, 8.3° le 11), ce matin du 11 est pour le moins frisquet puisqu'on note une température mini de seulement 4.0° à 5 cm du sol. Remarquons tout de même les deux derniers jours du mois qui avec respectivement 15.2 et 12.9° de moyenne annoncent déjà l'automne.

Côté précipitations, elles sont principalement concentrées le 19 où un orage violent projette des grêlons de 4 cm voir photo ainsi que durant les 3 dernières journées du mois (20.2 mm de cumul pour les 29, 30, 31) ; ces deux périodes comportent à elles seules les deux tiers de la lame d'eau mensuelle. Avec un abat d'eau total de 62.7 mm, ce mois d'août est en déficit de 40 mm vis à vis de la normale. Globalement, depuis le début de l'année, la pluviométrie reste excédentaire de 70 mm, soit environ un mois de pluie.

 

Septembre. L'automne déboule.

Voir les valeurs quotidiennes (tableau de valeurs).

Le climat français est qualifié de variable, ce mois de septembre en apporte la confirmation. Ces dernières années, la liste des mois thermiquement excédentaires s'allongeait presque mensuellement ; septembre 01 marque un arrêt à cette douceur généralisée puisqu'il affiche à Violay un déficit thermique de 2.8° pour la température moyenne. C'est la moyenne des maxima qui se révèle particulièrement basse puisqu'elle se situe 3.3° en dessous de sa normale (2.2° pour celle des minima). A Violay, il faut remonter 5 ans dans le temps pour trouver un mois avec un tel déficit de chaleur : il s'agit d'ailleurs d'un septembre, celui de 1996. Décidément, les septembres de ces quinze dernières années sont très frais dans la région : il est bon de rappeler que septembre est avec octobre le seul mois qui a vu sa température moyenne normale inchangée entre les périodes 1961-1990 et 1971-2000 ; les autres mois ayant gagné de l'ordre de 0.5° en moyenne, 1.1° pour décembre. Voir l'article paru dans "le Pays" pour davantage de précisions sur les septembres et sur celui-ci dans le secteur.

Le début de période voit la journée la plus chaude du mois, en effet, le thermomètre grimpe jusqu'à 21.9° dans l'après-midi du 3. Un puissant courant de nord-ouest se met en place dès le lendemain et la température maxi chute de 7.9° en 24h. Ce flux frais et faiblement perturbé persiste près de deux semaines, c'est incontestablement lui qui marquera le mois de son empreinte. La température est très fraîche certains matins (mini de 5.5° le 6 dont 1.4° au sol) les gelées blanches apparaissent dans les bas fonds ; on relève encore des minis de 4.0° le 10 (1.0° au sol) et 3.7° le 18 (0.4° au sol). C'est surtout la température maximale qui peine à s'élever : 12.0° le 10, 11.0° le 14, 10.7° le 16 et même 9.7° le lundi 17 où les flocons sont de retour sur les massifs du Pilat et Forez dès 1100 m environ.

La fin de mois est plus douce, mais plus humide : il tombe 37.5 mm durant le week-end du 22-23 et encore 10.6 mm le samedi 29. Le nombre de jours avec précipitation supérieure ou égale à 0.1 mm est de 26 ; remarquons que 6 jours avec uniquement de la rosée sont présents parmi ces 26. Le cumul mensuel de pluie est normal : 87.8 mm.

 

Octobre. Retour de l'été.

Voir les valeurs quotidiennes (tableau de valeurs).

Et voilà de nouveau deux records mensuels qui tombent : celui de la plus haute moyenne des maximales (17.8° contre 16.9° en octobre 95) et celui de la plus haute température moyenne (14.1° contre 13.7° toujours pour octobre 95). Au regard des séries de l'Observatoire de St Genis-Laval, il n'apparaît pas d'octobre aussi doux depuis au moins 1881. Les postes du voisinage battent eux aussi le record d'octobre 95, mais de très peu en ce qui concerne la Plaine du Forez (lire l'article suivant pour plus de détails).

Le premier du mois voit la maximale la plus élevée : 24°, c'est aussi le jour le plus chaud en température moyenne : 19.3° ; le 2, on enregistre la minimale la plus haute du mois : 14.7°, comme celle du 13. Les premiers orages surviennent le 3 et donnent une lame d'eau de 15.3 mm. Un autre passage pluvieux rajoute 26.3 mm dans la nuit de samedi à dimanche 7. La douceur est de mise jusqu'au samedi 20 (8 jours à maxi > 20° durant ces deux premières décades), date à laquelle arrivent un chapelet d'orages en provenance de la Vallée du Rhône ; ils s'attardent toute l'après midi et la soirée de samedi et abandonnent 51.1 mm d'eau.

Un temps relativement plus frais fait suite à ces orages jusqu'au 27 et le temps se remet à l'été durant les 4 derniers jours (maxis de 19.7° le 30, de 20.7° le 30).

Le cumul mensuel d'eau avoisine deux fois la normale : 157.2 mm. La hauteur d'eau totale depuis le début de l'année est de 958 mm, soit peu ou prou la normale d'une année entière.

 

Novembre. Saveur hivernale.

Voir les valeurs quotidiennes (tableau de valeurs).

Le déficit de température de ce mois est semblable à celui de septembre dernier, il s'élève à 2.1° pour la température moyenne. La principale caractéristique de ce novembre est l'absence de période véritablement douce puisque la plus haute température observée n'est que de 14° (le 4). Les gelées sont assez fréquentes, en effet on dénombre 16 jours de gel dont 3 avec un minimum en dessous de -5° (-5.5° pour le plus faible, le 10). On note de plus 3 jours sans dégel, dont deux consécutifs : les 9 et 10. La station automatique des Sauvages, située elle aussi à 830 m mais sur une crête exposée à tous les vents en dénombre 5. Une irruption d'air arctique se produit dans la soirée du jeudi 8, abaissant la température d'une bonne dizaine de degrés entre l'après-midi de jeudi et le matin de vendredi. Les premiers flocons de l'automne tombent vers 20h 30 le jeudi soir, tandis que le lendemain est le premier jour avec gel et même sans dégel de la saison froide 2001-2002. Les précipitations sont assez maigres, un anticyclone ayant détourné les perturbations océaniques durant une bonne quinzaine de jours. L'essentiel de la pluie se concentre dans les 9 derniers jours du mois : 36.5 mm au total pour cette période pour un total mensuel de 56.2 mm. Le cumul depuis le 1er janvier (1014 mm) est plus élevé d'une cinquantaine de mm que celui d'une année entière. Cette année sera sans doute remarquable par son nombre très élevé de jours avec précipitation (>= 0.1 mm) ; au 30 novembre on en compte déjà 212 soit une vingtaine de plus que lors d'une année complète. Voir ici pour le bilan de la proche région.

Décembre. Très froid et sec..

Voir les valeurs quotidiennes (tableau de valeurs).

Il faut remonter plus de 20 ans en arrière, en 1980, pour avoir un décembre plus froid et près de 10 ans pour trouver une température moyenne mensuelle plus basse : celle de janvier 1992. La température moyenne de ce mois à Violay est de -1.5°, elle s'abaisse même à -3.9° pour la moyenne de la température minimale. Les sept premiers jours sont très doux (6.1° de mini le premier, 10° de maxi le 4), puis de l'air modérément froid s'impose jusqu'au 13. C'est dans l'après midi du jeudi 13 que débute un important refroidissement avec l'arrivée d'air polaire continental. La matinée de vendredi est glaciale, le thermomètre placé sous abri affiche au plus bas -13.5° ; le vent de nord-est rend le froid encore plus insupportable. Cette atmosphère froide se maintient sur la région jusqu'aux environs de Noël (encore -11.2° au matin du 24). La douceur revient la dernière semaine de l'année, le 28 voit une température minimale de +0.3°, soit le premier jour sans gel depuis le 6. Lorsqu'un air d'origine continentale déboule sur notre région en hiver, les précipitations sont quasi inexistantes ; on ne relève à Violay et durant tout le mois que 16.1 mm d'eau (ou de neige fondue). L'essentiel de ce maigre cumul tombe en début et fin de période.